ENQUETES DE MIRETTE (LES)

« Debout, on y va ! » Mirette est française. Elle a onze ans et habite Paris avec son père et son chat, Jean-Pat. C’est une fillette curieuse, avenante, positive, fonceuse, qui adore prendre les choses en mains et déteste « quand il ne se passe rien ». Mirette est très organisée et a toujours quelque chose « de prévu ». Elle adore voyager. Mais pour Mirette, il existe une chose plus importante que le voyage, bien supérieure à une visite au musée, une chose pour laquelle elle est prête à lâcher tout ce qu’elle est en train de faire. Et cette chose c’est : EN-QUÊ-TER ! Les vols, les kidnappings, les disparitions étranges, elle adore. Et tous leurs corollaires, évidemment : les énigmes, les indices et les courses poursuites. Mirette a beaucoup de chance car, quel que soit l’endroit où elle se trouve sur la planète, elle tombe toujours sur une nouvelle affaire ! Sans doute car elle est toujours à l’affut de la moindre piste ! Et ces affaires ont toujours un côté farfelu et délirant. Mirette rêve de devenir la plus grande détective de moins de douze ans de tous les temps. Son modèle, c’est Jean-Patrick Lelièvre - feu son grand-oncle - le célèbre détective qui lui a transmis sa passion de l’investigation. Elle est pugnace, combative, toujours motivée. Elle ne lâche rien mais a du mal à admettre ouvertement que le flair et l’ingéniosité de Jean-Pat, son « chassistant », sont souvent ses meilleurs atouts quand elle mène l’enquête. Elle est toujours prem’s en course poursuite (et tous les moyens de locomotion à hauteur de ses onze ans sont bons).

« Ch’ui crevé, on prend l’ascenseur ? » Jean-Pat est un chat. C’est sa race et ce qui le définit aux yeux des humains. Mais pour Mirette et, dans son comportement, Jean-Pat n’est rien d’autre que… Jean-Pat. Il aime regarder la télévision vautré dans son canapé et pense qu’il ne sert à rien de courir pas plus que de partir à point. Vous l’aurez compris, Jean-Pat est le roi des fainéants (il ne se lancera dans une course poursuite que s’il y est vraiment obligé… ou s’il est lui-même poursuivi). Jean-Pat est un geek et, comme tout geek, il est incapable de rater un épisode de sa série préférée : « L’amour en feu ». Il est aussi accro aux choumoullouws et cultive un goût prononcé pour les lieux décalés. Au cours d’une enquête, il trouve toujours le moyen d’échapper à la surveillance de Mirette pour traînasser et rejoindre (ou essayer de rejoindre) les endroits les plus insolites. Initialement, c’est pour pouvoir buller en toute quiétude. Mais c’est souvent à ce moment-là qu’il tombe sur un indice déterminant.

« Ça va ma Chérie? Tu ne t’es pas trop embêtée aujourd’hui?» Baptiste Lelièvre est journaliste, spécialisé dans les guides de voyage. A chaque vacance, il entraîne Mirette dans un nouveau périple autour du monde. Et Mirette adore ça ! C’est un homme qui adore son travail, toujours emballé par le nouvel article qu’il doit écrire. «Tu te rends compte, Mirette…», est son tic de langage n°1.

« C’est dans la boite les amis ! ». Toujours en vadrouille sur son scooter électrique, Sophie Scoop rêve d’être journaliste et officie pour le journal du collège « Enquête à gogo ! ». C’est la meilleure amie de Mirette, elles adorent se voir pour parler des faits divers les plus croustillants du moment. Comme Mirette, elle est mordue aux enquêtes. Comme Mirette, elle est ambitieuse, rêve de passer un jour à la postérité et ferait tout pour tomber sur « l’affaire ». Mais elle envisage les choses sous un autre angle que notre petite détective. Ce qui captive Sophie c’est la recherche du scoop, tandis que ce qui passionne Mirette c’est la quête de la vérité. Du coup, par précipitation, Sophie part parfois sur de fausses pistes.

« J’en étais sûr ! ». Avec son vieil imperméable beige, il ressemble à Colombo mais la comparaison s’arrête-là. Comme enquêteur, Mollo est nullissime, ce qui ne l’empêche pas d’être diligenté par Extrapol aux quatre coins de la planète pour couvrir une enquête. Mollo est donc l’unique représentant des forces de l’ordre dans la série. Et il est, effectivement, unique en son genre ! Il ne voit pas les indices même s’ils s’inscrivent en lettres lumineuses devant ses yeux, il n’est pas physionomiste et, surtout, il est toujours en retard ce qui fait qu’il arrive systématiquement après que Mirette et Jean-Pat aient résolu l’affaire. Alors, dans l’espoir de faire illusion et pour ne pas passer pour ce qu’il est, il répète toujours la même phrase : « J’en étais sûr ! », ce qui énerve tout le monde sauf Mirette qui le félicite - non sans malice - de sa perspicacité ! Il entretient une relation particulière avec Sophie Scoop, qui possède désormais une certaine connaissance de l’énergumène. Connaissance dont elle s’amuse en interview et qui donnera évidemment lieu à des échanges aussi absurdes que comiques. Signe particulier : il ne se déplace jamais sans son talkie-walkie.